Raphaël Stevens ©Jerome Panconi
Essayiste depuis une dizaine d’années et chercheur-associé à l’Institut Momentum, je publie des analyses prospectives sur les questions de transition, résilience et risques systémiques globaux dans des livres et des articles de vulgarisation notamment pour le magazine Imagine Demain le Monde. J’anime des conférences, formations et ateliers, notamment à l’Institut Eco-Conseil.

En parallèle, j’explore l’artivisme social-écologique à travers l’organisation d’expositions comme celle que j’ai conçue au Palais des Beaux-Arts à Bruxelles ou à laquelle j’ai participé à Madrid pour la Fundación Telefónica.

Diplômé d’une école de commerce et en éco-conseil, j’ai débuté par une expérience de conseiller à la politique environnementale de la Fondation Polaire Internationale au début des années 2000. À cette époque, peu de solutions existaient face au changement climatique et à la surexploitation des ressources naturelles. J’ai donc initié en 2005 Greenloop, une agence de conseil spécialisée dans les stratégies d’économie circulaire et bas carbone, et co-fondé Biomimicry Europa, une association destinée à promouvoir des solutions bioinspirées et durables.

En 2010, j’ai quitté Greenloop pour suivre un Master of Science (MSc) co-organisé par le Schumacher College et l’Ecole de Géographie, des Sciences de la Terre et de l’Environnement de l’Université de Plymouth. Cette formation m’a permis d’explorer les sciences de la complexité, du système-Terre, la philosophie et l’histoire des sciences. C’est également pendant cette période que j’ai commencé à explorer en profondeur le vaste champ d’études sur l’effondrement des sociétés et les scénarios potentiels de « fin du monde tel que nous le connaissons », en collaborant étroitement avec mes amis et collègues Pablo Servigne et Gauthier Chapelle.